Ecole Doctorale

Physique et Sciences de la Matière

Spécialité

PHYSIQUE & SCIENCES DE LA MATIERE - Spécialité : PHYSIQUE DES PARTICULES ET ASTROPARTICULES

Etablissement

Aix-Marseille Université

Mots Clés

tau,lepton,phi,violation de la saveur,fausses traces,Belle II

Keywords

tau,lepton,phi,flavour violation,fake tracks,Belle II

Titre de thèse

Recherche de désintégrations τ → ℓϕ violant la saveur leptonique et mesure du taux de fausses traces avec l’expérience Belle II
Search for τ → ℓϕ lepton flavour violating decays and fake tracks rate measurement at the Belle II experiment

Date

Mercredi 14 Décembre 2022 à 14:00

Adresse

Centre de Physique des Particules de Marseille 163, avenue de Luminy - Case 902 13288 Marseille cedex 09, France Amphithéâtre

Jury

Directeur de these Mme Justine SERRANO CPPM, Aix Marseille Université
Rapporteur M. Eli BEN-HAIM LPNHE, Sorbonne Université
Rapporteur Mme Emi KOU IJCLab
Examinateur M. Guillaume PIGNOL LPSC, Université Grenoble Alpes
Examinateur M. Cristinel DIACONU CPPM, Aix Marseille Université

Résumé de la thèse

Nous présentons la recherche des désintégrations violant la saveur leptonique τ → ℓϕ, où ℓ est un électron ou un muon, dans l’expérience Belle II. Les données utilisées correspondent à une luminosité intégrée de Ldt = 189.88 fb−1, collectées entre 2019 et 2021 à l’énergie de résonance √s = 10.58 GeV du méson Υ(4S). Nous recherchons un signal venant d’événements e+e− → τ+τ−, via la reconstruction d’un tau en un lepton chargé et un méson ϕ se désintégrant en K+K−, sans contrainte sur le second tau afin d’améliorer l’efficacité de sélection du signal. À partir de simulations Monte-Carlo, nous établissons des sélections par coupures et arbres de décision optimisés contre le bruit de fond, avec en entrée des variables cinématiques, topologiques ou relatives à l’événement. Ces sélections sont affinées pour minimiser les limites attendues sur les rapports d’embranchement. Une partie des données étant encore dissimulée, nous faisons une estimation des limites supérieures attendues sur les rapports d’embranchement de τ → eϕ et τ → µϕ de l’ordre de 10−7 . À luminosités égales, notre limite sur le canal muonique est comparable à celle attendue dans la précédente analyse de l’expérience Belle (+4 %) et légèrement meilleure que celle de l’expérience BaBar (−13 %). De plus, nous effectuons une mesure du taux de fausses traces dans les événements e+e− → τ+τ−. Pour cela, nous développons une méthode originale appliquée à des désintégrations des taus en quatre traces, avec la présence éventuelle d’une cinquième fausse trace. Ce taux est mesuré dans les données et la simulation, dans les deux cas autour de 1 %.

Thesis resume

We report the search of lepton flavour violating τ → ℓϕ decays at the Belle II experiment, based on an integrated luminosity Ldt = 189.88 fb−1 of data collected from 2019 to 2021, at the Υ(4S) meson resonance energy √s = 10.58 GeV. We look for signal signatures that could result from e+e− → τ+τ− events, by reconstructing one tau going into a charged lepton and a meson ϕ → K+K−, while the oppositely charged tau is left unconstrained to maximise the signal selection efficiency. Using Monte Carlo simulation, we define a background suppression strategy that combines cut-based selections and boosted decision trees, taking as inputs kinematic, topological and other event related variables. These selections are tuned in order to minimise as much as possible the expected upper limits on the branching fractions. Although the full data is not yet unblinded, we perform an estimation of the expected upper limits on τ → eϕ and τ → µϕ branching fractions of the order of 10−7. At equivalent luminosities, our result on the muon decay mode is comparable to the expected limit of the previous Belle experiment’s analysis (+4%) and slightly better than the one from the BaBar experiment (−13%). In addition, we conduct a measurement of the rate of fake tracks in e+e− → τ+τ− events. To this end, we devise an original method applied on τ-pairs decaying into four tracks, with the possible presence of an additional fake one. This rate, measured in data and simulation, is found to be around 1% in both cases.