Ecole Doctorale

Langues Lettres et Arts

Spécialité

LANGUES ET LITTERATURES D'ASIE : Chinois

Etablissement

Aix-Marseille Université

Mots Clés

André Lévy,traduction,fiction chinoise en langue vulgaire,sinologie française,

Keywords

André Lévy,translation,Chinese vernacular fiction,French sinology,

Titre de thèse

Étude sur la traduction de la fiction chinoise en langue vulgaire par André Lévy (1925-2017)
A Study on André Lévy (1925-2017)’s Translation of Chinese Vernacular Fiction

Date

Mardi 28 Mars 2023 à 9:00

Adresse

Visioconférence en ligne En ligne

Jury

Rapporteur M. Jun XU Université du Zhejiang
Examinateur Mme Solange CRUVEILLé Université Paul-Valéry Montpellier 3
Directeur de these M. Pierre KASER Aix-Marseille Université
CoDirecteur de these Mme Yunhong LIU Université de Nanjing
Président M. Vincent DURAND-DASTèS Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Rapporteur M. Vincent DURAND-DASTèS Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)

Résumé de la thèse

André Lévy (1925-2017) est un éminent sinologue français contemporain. Étant spécialiste de la fiction chinoise en langue vulgaire, il a offert nombre de traductions de cette littérature sui generis, lesquelles sont encore considérées comme des versions exemplaires alliant rigueur, fidélité et lisibilité. Bien que le corpus de la présente thèse se limite à 63 contes et nouvelles traduits à partir des collections telles que les San Yan, les Er Pai, etc., et à 2 romans-fleuves intégralement rendus, à savoir le Jin Ping Mei et le Xiyou ji, Partie I vise à mettre en lumière l’ensemble de son parcours de traduction, tout en examinant chaque maillon de la chaîne de production des traductions. Partie II commence par une enquête sur l’histoire de la traduction de la fiction chinoise en langue vulgaire en France, afin d’éclaircir son idée novatrice de « faire de l’histoire avec du roman ». C’est en étudiant deux cas concrets que se poursuit Partie II : si ses premières traductions de contes démontrent son approche du début de sa carrière, Fleur en Fiole d’Or révèle non seulement sa façon de réaliser une interaction entre recherche, traduction et enseignement, mais aussi ses points de vue particuliers sur les problématiques de l’œuvre, lesquels ont orienté la méthode mise en place pour le traduire. Basée sur ses réflexions sur des problèmes essentiels de la traduction – surtout ceux du plaisir de la lecture, de l’intraduisibilité et de la fidélité –, Partie III cherche, à la lumière des théories d’A. Berman et de H. R. Jauss, à élucider et critiquer, par le biais d’analyses textuelles, les principes et les stratégies qu’il a appliqués à sa propre pratique de traduction.

Thesis resume

André Lévy (1925-2017) is an eminent French sinologist of the contemporary era. As a specialist of Chinese vernacular fiction, he has offered numerous translations of these literary works sui generis, which are still considered to be exemplary versions combining rigour, fidelity, and readability. Although the corpus of this doctoral thesis is limited to 63 short stories translated from collections such as San Yan, Er Pai, etc., to 2 novels translated in full, namely Jin Ping Mei and Xiyou ji, Part I aims to shed light on his entire translation career, examining each link in the translation production chain. Part II begins with an investigation on the history of the translation of Chinese vernacular fiction in France, in order to highlight his innovative idea of studying history through fiction. It is through two case studies that Part II continues: if his early translations of short stories demonstrate his approach during the first period of his career, then Fleur en Fiole d’Or reveals not only his way of achieving an interaction between research, translation, and teaching, but also his particular points of view on the problematics of the novel, which have oriented his method of translating it. Based on his reflections on essential problems of the translation – especially on those of the pleasure of reading, the untranslatability, and the fidelity –, Part III seeks, in the light of theories of A. Berman and H. R. Jauss, to elucidate and criticize, through textual analyses, the principles and strategies that he has applied to his own practice of translation.