Ecole Doctorale

COGNITION, LANGAGE, EDUCATION

Spécialité

Psychologie

Etablissement

Aix-Marseille Université

Mots Clés

expérimentations,identité sociale,représentations sociales,,

Keywords

social identity,expérimental,social representations,,

Titre de thèse

Comment se représente-t-on ce que se représentent les autres : Entre représentations et identité sociales : Études expérimentales autour de l’imputation et de la divergence représentationnelles.
How do we represent what others represent: Between representations and social identity: Experimental studies around representational imputation and divergence.

Date

Vendredi 19 Novembre 2021

Adresse

29, avenue Robert Schuman 13621 Aix-en-Provence, cedex 1 salle en cours de réservation

Jury

Directeur de these M. Grégory LO MONACO Aix Marseille Université
Rapporteur M. Pascal MOLINER Université Paul Valéry Montpellier 3
Rapporteur M. Fabrice GABARROT Université de Bourgogne
M. Anthony PIERMATTéO Université Catholique de Lille
Examinateur Mme Constantina BADEA Université Paris Nanterre
Examinateur M. Olivier KLEIN Université Libre de Bruxelles
Examinateur Mme Christine POPLIMONT Aix-Marseille Université

Résumé de la thèse

Cette thèse se propose tester empiriquement quelques hypothèses autour des notions d’imputation (Lo Monaco, 2016 ; Rouquette, 1997) et de divergence représentationnelles (Lo Monaco, 2016). Ces aspects renvoient respectivement à la manière dont les individus perçoivent les représentations des autres groupes, ainsi qu’à la distance plus ou moins grande entre ces représentations et les leurs. Sollicitant à la fois l’approche structurale des représentations sociales (Abric, 1976, 1987, 2001) et la théorie de l’identité sociale (Tajfel & Turner, 1979), nous nous sommes intéressés à un niveau socio-représentationnel aux régulations structurales intervenant dans les rapports intergroupes et plus précisément, dans le cadre de l’imputation et de la divergence représentationnelles. Six études ont été menées afin de tester les hypothèses formulées dans cette perspective. L’étude 1 (N = 168) s’est attachée à explorer les imputations représentationnelles en laboratoire à l’aide d’un paradigme des groupes minimaux. Les études 2 (N = 94) et 3 (N = 126) visaient à montrer le rôle de la structure des représentations sociales sur la distance perçue entre l’endogroupe et l’exogroupe au travers de tâches de caractérisation et de tests d’indépendance au contexte. Les étude 4.1 (N = 215) et 4.2 (N = 193) avaient pour but de reprendre la procédure de notre première expérience dans des conditions plus écologiques puisqu’il s’agissait de s’intéresser à une catégorisation fondée sur l’orientation politique plutôt que sur une induction artificielle dépendante du paradigme des groupes minimaux. Dans l’optique de préciser les résultats des études 4.1 et 4.2, l’étude 5 visait à explorer les significations que les individus apposent aux représentations qu’ils attribuent aux autres groupes. Enfin, la sixième étude se concentrait sur la réplication des résultats de l’étude 3 sur la base de la catégorisation proposée dans les études 4.1 et 4.2. Les résultats sont discutés à la lumière de l’approche structurale des représentations sociales, et particulièrement de la théorie du Noyau Matrice (Moliner, 2016). En outre, nous formulons des perspectives pour de futures recherches.

Thesis resume

This thesis proposes to empirically test some hypotheses around the notions of imputation (Lo Monaco, 2016; Rouquette, 1997) and representational divergence (Lo Monaco, 2016). These aspects refer respectively to the way in which individuals perceive the representations of other groups, as well as to the greater or lesser distance between these representations and their own. Soliciting both the structural approach of social representations (Abric, 1976, 1987, 2001) and social identity theory (Tajfel & Turner, 1979), we were interested at a socio-representational level in the structural regulations involved in intergroup relations and more specifically, in the framework of representational imputation and divergence. Six studies were conducted to test the hypotheses formulated in this perspective. Study 1 (N = 168) explored representational imputations in the laboratory using a minimal group paradigm. Studies 2 (N = 94) and 3 (N = 126) aimed to show the role of the structure of social representations on the perceived distance between ingroup and outgroup through characterization tasks and tests of context independence. Studies 4.1 (N = 215) and 4.2 (N = 193) were designed to repeat the procedure of our first experiment under more ecological conditions by focusing on a categorization based on political orientation rather than on an artificial induction dependent on the minimal group paradigm. In an effort to refine the results of Studies 4.1 and 4.2, Study 5 sought to explore the meanings that individuals attach to the representations they attribute to other groups. Finally, the sixth study focused on replicating the results of study 3 on the basis of the categorization proposed in studies 4.1 and 4.2. The results are discussed in light of the structural approach to social representations, and particularly the Matrix Core theory (Moliner, 2016). In addition, we formulate perspectives for future research.