Ecole Doctorale
Sciences de l'Environnement
Spécialité
Sciences de l'environnement: Environnement et santé
Etablissement
Aix-Marseille Université
Mots Clés
CO2,variabilité,mesures isotopiques,Séries temporelles,rapports démissions,
Keywords
CO2,variability,isotopic measurements,time series,emission ratios,
Titre de thèse
Variabilité du CO2 atmosphérique dans la région SUD-PACA et caractérisation des émissions fossiles et naturelles de Marseille
Variability of atmospheric CO2 in the SUD-PACA region and characterization of fossil and natural emissions from Marseille
Date
Lundi 19 Juin 2023 à 14:00
Adresse
CEREGE
Technopôle de l'Arbois-Méditerranée, BP80,
13545 Aix-en-Provence Amphithéâtre
Jury
Directeur de these |
Mme Irène REMY XUEREF |
Aix Marseille Université |
Rapporteur |
Mme Agnès BORBON |
Laboratoire de Météorologie Physique |
Rapporteur |
M. Lilian JOLY |
université de Reims Champagne Ardenne |
Président |
M. Matthias BEEKMANN |
CNRS |
Examinateur |
M. Joel GUIOT |
CNRS |
Examinateur |
M. Camille YVER-KWOK |
Laboratoire des Sciences du climat et de l'environnement |
Co-encadrant de these |
M. Stéphane SAUVAGE |
IMT Nord Europe |
Résumé de la thèse
Le dioxyde de carbone (CO2) ne cesse daugmenter dans latmosphère suite aux émissions anthropiques dont plus de 70% sont émises par les zones urbaines et industrielles. Il existe des inventaires démissions mais leurs incertitudes peuvent atteindre plusieurs dizaines de pourcents. Létude du CO2 à partir de mesures atmosphériques permet une approche indépendante des inventaires. Ces travaux visent à mieux caractériser les émissions urbaines de Marseille. Ils sappuient sur un réseau de mesures du CO2 constitué 1) dune station du réseau ICOS-Fr située à lObservatoire de Haute Provence à 80 km au nord de Marseille, 2) dune station au cur de Marseille et 3) dune station péri-urbaine forestière. Lutilisation conjointe de mesures isotopiques du carbone, de séries temporelles du CO2 atmosphérique ainsi que de plusieurs traceurs dactivités anthropiques (monoxyde de carbone, composés organiques volatils
) a permis de mieux caractériser la variabilité du CO2 en milieu urbain. Une méthode permettant disoler linfluence anthropique locale sur le CO2 atmosphérique a été développée, et une campagne de mesure intensive a été menée en janvier 2020. Cette étude a permis de quantifier la variabilité du CO2 de léchelle hémisphérique à locale. La comparaison des stations a permis disoler le panache de CO2 provenant des émissions de Marseille. Une forte empreinte du trafic et du secteur résidentiel a été mise en évidence sur ces émissions en hiver avec une part de CO2 dorigine fossile de 55% en moyenne. Le panache provient à 25% de la combustion de gaz, 30% de celle de pétrole, 20% de la combustion de biomasse, le reste provenant principalement de la respiration biologique avec une incertitude moyenne denviron 30%. Ces travaux apportent les premiers résultats issus dune approche atmosphérique sur les sources de CO2 à Marseille ainsi que des méthodes et des enseignements utiles pour létude du CO2 en milieu urbain.
Thesis resume
Carbon dioxide (CO2) is increasing in the atmosphere as a result of constant human activities. More than 70% of human emissions are emitted by urban and industrial areas. Current emission inventories are marred by large uncertainties. The study of CO2 from atmospheric measurements allows an independent approach. In order to study the urban emissions of Marseille, this work relies on a CO2 measurement network composed by i) a station of the ICOS-France network located at the Observatoire de Haute Provence 80 km north of Marseille, ii) a station in the heart of Marseille and iii) a station on the outskirts of Marseille, in a forest environment. The joint use of carbon isotope measurements, CO2 timeseries and several activity tracers (carbon monoxide, volatile organic compounds...) allowed to better characterize the variability of CO2.A method allowing to isolate the anthropic influence reaching a station was developed and an intensive measurement campaign was carried out in Marseille in January 2020. The CO2 variability from the hemispheric to the local scale was assessed, and the intercomparison of the stations allowed to isolate the urban CO2 plume of Marseille. A strong influence of traffic and residential emissions was highlighted in Marseille in winter. The Marseille CO2 plume was explained for 55% by fossil fuel emissions. The total plume come at 25% and 30% from gas and oil combustion, 20% from biomass combustion, the rest coming mainly from respiration sources. The mean uncertainties of the results are ~30%. This work brought the firsts results on assessing CO2 sources in Marseille from atmospheric approaches, and it also provided some methods and useful lessons for future study of CO2 in urban environment.